
Un mois s’est écoulé depuis l’assassinat du détective Jimmy Robertson, et le temps n’a rien apaisé. L’épisode s’ouvre sur une opération soigneusement orchestrée dans le centre de Los Angeles. Des bénévoles distribuent de la nourriture aux sans-abris. Un homme, Diego Perra, demande deux sandwichs — mauvaise idée. Un simple texto plus tard, l’endroit est envahi par les forces spéciales. Perra est arrêté. Plus tard, Honey Chandler (nouvelle procureure de la ville) annonce triomphalement l’arrestation du présumé meurtrier de Robertson.
Mais dans un bar, Harry Bosch, sa fille Maddie et une amie de Robertson regardent la conférence de presse d’un œil sceptique. Maddie admet qu’elle ne connaissait pas bien Robertson. Ils trinquent en silence à la mémoire du flic tombé, mais Harry doute profondément de la culpabilité de Perra.
Une affaire bancale
Chandler pousse son équipe à bétonner l’affaire. Problème : les précédents délits de Perra — des vols non-violents de camions de tacos — ne cadrent pas avec l’exécution froide de Robertson. Elle refuse de poursuivre sans preuve solide. Pour tester sa version, un agent infiltré est placé dans la cellule de Perra. Celui-ci clame son innocence : oui, il braque des camions, non, il ne tue pas.
Pire : la défense produit une vidéo où Perra rentre chez lui ivre le soir du meurtre, suivi peu après d’un autre homme quittant l’appartement, sobre. Chandler en parle à Bosch : il faut être certain, ou ne pas y aller du tout. Bosch acquiesce, mais sent que quelque chose cloche.
Vasquez face à un choix impossible
De leur côté, Maddie et Vasquez remontent la piste d’un des receleurs du groupe de braqueurs. Elle mène à Victoria « Fortune« , une jeune femme que Bosch et Vasquez interrogent dans le restaurant familial. Plus tard, ils la suivent jusqu’à un parc. Là, Fortune retrouve un homme : c’est le neveu de Vasquez. Gênée, elle prétend qu’il faisait trop sombre pour identifier qui que ce soit. Ce mensonge la ronge. L’enquête devient personnelle.
Bosch, la soif de justice
Bosch rend visite à Siobhan, la dernière survivante des Gallaghers, qui rentre en Irlande après le massacre de sa famille. Il lui offre son aide, mais elle le remercie déjà pour ce qu’il a fait. « Je n’ai pas encore tout fait », murmure Bosch. Il sent toujours l’ombre de Finbar McShane et demande à Mo de creuser. McShane est un fantôme : pas de cartes, pas de réseaux sociaux, rien. Jusqu’à ce que Mo trouve une piste : des fichiers gouvernementaux scellés. Bosch pense que les fédéraux veulent enterrer quelque chose.
Pendant ce temps, Bosch continue de réexaminer le meurtre de Robertson. Il retrouve un témoin clé : Robertson n’a jamais sorti son arme, juste son portefeuille, en disant « du calme ». Rien n’expliquait un tir. Et plus troublant encore : les caméras qui couvraient la scène étaient désactivées cette nuit-là. Sabotées.
La vérité s’effrite, la tension monte
Chandler reçoit des critiques internes. Son équipe pense qu’elle hésite trop, qu’elle joue la politique plus que la justice. Mais une nouvelle piste surgit : un témoin aurait vu l’arme du crime être planquée. De quoi tout relancer.
Dans le bureau de Chandler, Bosch résume froidement ce que tous ressentent : « Ce n’était pas un vol qui a mal tourné. Robertson a été assassiné. »